Copenhague 2009. Comme sauver le sommet avant de sauver la planète ?

La nuit de vendredi à samedi 19 décembre, elle sera certainement la nuit la plus longue et la plus compliquée pour les chefs d’État et de gouvernement de 119 pays réunis depuis jeudi 17 décembre à Copenhague. Ils représentent 82 % de la population mondiale et 86 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète.

Le texte devrait prévoir les suivants points : 1) l’objectif de ne pas dépasser une augmentation de la température moyenne mondiale de 2°C avec les implications que cela suppose en matière de rejet d’anhydride carbonique; 2) une ligne de financements pour aider les pays les plus vulnérables dans la longue période; 3) un principe juridique de vérification avec le but de surveiller l’ambition écologique et les engagements financiers. Si ce principe était approuvé, il pourrait constituer l’embryon d’une nouvelle agence technique chargée de veiller à cette transparence. Enfin, le renvoi dans six mois à la discussion des textes plus détaillés, négociés depuis deux ans, qui devront être transformés en traité.

Deux scénarios sont alors possibles: un accord politique du meilleur compromis, c’est-à-dire les 193 États membres de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques signent un texte qui n’aura rien de contraignant juridiquement à respecter pour ce qui concerne leurs engagements de réduction d’émissions de gaz à effets de serre. Ou une simple déclaration politique sur le modèle des déclarations d’intention qui caractérisent les sommets du G8 ou du G20 où ils affirmeront l’objectif d’une réduction d’émissions de 50 % en 2050 et des responsabilités différenciées en termes de droit et de pics d’émissions.

Antonio Torrenzano

 

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