G8 de l’Aquila. Réchauffement climatique et crise hydrique, l’ONU refuse de considérer la possibilité d’un échec à Copenhague.

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Mondialisation et développement incontrôlé avant la crise économique, ils avaient porté nos sociétés industrialisées à penser que tout était permis et que toutes les ressources de la Terre seraient toujours été suffisantes. L’économie pour une longue période (15 ans environ) avait oublié la gestion de raretés. D’une certaine manière, la rareté est de retour, elle change de forme. Cette rareté aujourd’hui n’est plus exclusivement celle de l’énergie, mais plus encore celle du changement climatique, celle de l’eau, de l’environnement, des ressources agro-alimentaires, de la santé, de l’éducation. Plus précisément, on peut distinguer au moins trois types de raretés : l’air, l’eau et tout ce qui est lié à l’environnement. Ces trois types d’urgences, ils nous invitent à agir et à penser à long terme.

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a affirmé au deuxième jour du sommet du G8 que «les résultats sont insuffisants sur le changement climatique». «Les dirigeants du G8 avaient une occasion unique qui risque de ne plus se représenter», a-t-il ajouté. «Le secrétaire Ban Ki-Moon regrette l’absence d’objectif à moyen terme en 2020, même s’il se félicite de l’objectif du G8 de réduire de 80% les émissions des pays industrialisés d’ici 2050». Pour le secrétaire Ban Ki-Moon a-t-il ajouté : « nous avons besoin d’un objectif à moyen terme pour nous assurer que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de 2050. Les évidences scientifiques du réchauffement climatique nous montrent que nous devons agir rapidement».

La crise hydrique est aggravée par l’augmentation démographique et dans les prochains vingt-cinq ans, l’eau deviendra une ressource rare et limitée. De nombreux rapports annuels des Nations unies, ils affirment qu’environ un milliard et quatre-cent-millions de personnes (soit dans les zones urbaines soit dans les zones rurales), ils n’ont pas déjà la possibilité d’accéder à l’eau potable et presque plus de deux milliards d’individus, ils subissent les effets négatifs causés par la mauvaise qualité de la ressource. Le secrétaire général de l’ONU a encore affirmé que «nous devons agir rapidement».

Les vingt pour cent de la population mondiale utilisent aujourd’hui le 80% des ressources de la planète qui seraient destinées à d’autres individus. Nous ne pourrons pas survivre comme espèce, si l’avidité est privilégiée et protégée. L’avertissement de Gandhi est aujourd’hui encore plus contemporain que jamais: « la Terre a assez de ressources pour les nécessités de tous, mais pas pour l’avidité de peu». La marchandisation de la ressource hydrique provoque déjà graves répercussions au niveau social, sanitaire, naturel. Le secrétaire général de l’ONU estime que le sommet qu’il organisera au mois de septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, sera «l’occasion de la dernière chance» .

Ban Ki-Moon « refuse de considérer la possibilité d’un échec à Copenhague», où devra être conclu dans le mois de décembre un nouvel accord climatique multilatéral, sous l’égide de l’organisation internationale.

Antonio Torrenzano

 

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