Quel avenir en Iraq et dans les deux rives de la mer méditerranéenne? On discute à Messine.

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Depuis sa constitution en 2002,la Fondation Horcynus Orca,s’est placée, dans la réalité euroméditerranéenne, comme élément de coagulation pour les intérêts des Villes et Régions des deux rives de la Méditerranée, en favorisant leur rencontre dans le but d’entreprendre des initiatives communes dans les secteurs sociaux, économiques et culturels. Dans ces ans, la Fondation à chercher d’indiquer des stratégies et des parcours opérationnels pour actualiser toutes les potentialités d’une possible et nouvelle “Politique de voisinage” entre les deux rives de la Méditerranée. Les colloques internationaux annuels, au mois d’août, cherchent de faire le point sur les activités et les résultats obtenus en réunissant hauts fonctionnaires des Pays de la Méditerranée, fonctionnaires internationaux des Nations Unies et de la Commission Européenne,écrivains,cinéastes et photographes,économistes.

La Fondation Horcynus Orca veut être, affirme le président Gaetano Giunta, un porte-parole des aspirations nourries par les Communautès des deux rives du bassin méditerranéen par un rapport de collaboration fonctionnelle et mutuel.Parce que c’est dans les mains des Villes et des Régions que réside une autre ressource fondamentale: la capacité extraordinaire de travailler pour la démocratie et la paix.La Sicile est le nombril de cette mer, donc possible lieux de rencontre, des dialogues à plusieurs langues, des cultures unies par la même mer.La culture arabe,la tradition africaine, la raison européenne de Descartes ici se mêlent dans un unicum. La ville de Messine a toujours eu cette vocation internationale.C’est dans son histoire après le 1955, date de la Conférence préparatoire pour la signature des Traités de Rome de la Communauté Européenne”.

La culture comme arme de pacification en Iraq” est le titre du colloque que pour dix jours, du 16 au 26 août, vois engagés Kamel Shia Abdalla,conseiller du Ministere de la Culture en Iraq,Saad Eskandar,directeur général de la Bibliotheque Nationale de Bagdad,Muhy Al Khatib, ambassadeur de l’Iraq à l’UNESCO, Ziad Khatlan, écrivain et critique cinématographique, Paolo Lembo,directeur en Iraq des programmes de l’Agence UNDP des Nations Unies,Anie Demirjian,fonctionnaire et conseiller UNDP Iraq. Unis aux colloques, cette année, le festival du cinema du monde arabe et méditerranéen avec la presence de nombreaux cineastes:Koutiba Al Janabi, Nidal Al-Dibs (Sirie),Saiid Duld-Khelifa (Alegerie),Tariq Hashim (Iraq), Abdullah Al-Muheisen (Arabie Saoudite),Mohsen Meliti (Tunisie),Ahmed El Maanouni (Maroc), Joana Hadjithomas et Zeina Sfeir (Liban), Waleed Al Shehhi(Emirats Arabes Unis),Yehya Al abdallah (Jordanie).

Dans un monde qui étudie nouvelles formes pour endiguer les grandes migrations de masse, nouveaux murs pour retenir le chemin de milliers de désespérés du sud de la planète au nord,affirme le journaliste Erfan Rashid, le choix du festival et des colloques 2007 de la Fondation, il est à l’opposé:créer un pont entre-deux cultures.La guerre en Iraq a aggravé les rapports avec le Proche-Orient et, il a éloigné le problème réel dans ces pays, c’est-à-dire ce de la démocratie. Dans ce scénario, il n’est pas facile le travail des intellectuels,des artistes,des écrivains pour le théâtre, parce que chaque geste,chaque recherche, il est cadré comme un acte de dépendance de la société occidentale.

Antonio Torrenzano

*Renseignements colloques Horcynus Orca 2007:http://www.horcynusorca.it

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